Par Maya Szaniecki
Le 30 septembre, le Press Club Brussels a accueilli le lancement du ‘U-label,’ nouvelle plateforme numérique pour les vins et les spiritueux qui sera mise en ligne le premier novembre.
Ignacio Sánchez Recarte, le secrétaire-général du Comité Européen des Entreprises Vins, qui est l’un des partenaires de l’U-label, a ouvert la manifestation. Selon lui, U-label facilitera une meilleure communication entre les entreprises et les consommateurs. Celle-ci, améliorée, donnera aux consommateurs les moyens de prendre des décisions mieux éclairées en ce qui concerne les produits à acheter. Le concept d’un ‘E-label’ signifie qu’il y a une étiquette électronique qui correspond à un produit concret. Avec un code QR unique pour chaque produit, le consommateur recevra des informations immédiatement et dans sa langue maternelle, car la plateforme permettra à chacune des 24 langues officielles de l’UE d’être représentées. Pour M. Recarte, la plateforme fournira des informations pertinentes sur chaque produit, tels qu’une liste d’ingrédients, l’information nutritionnelle, et des messages sur la consommation responsable, ce qui aide les clients à prendre des décisions plus éthiques.
Le discours de Recarte a été suivi par des témoignages des entreprises qui ont participé au projet. Tous étaient d’accord sur le fait que la plateforme U-label donne plus de transparence et d’information sur les produits à la clientèle.
Janusz Wojciechowski, commissaire de l’UE, a suggéré que la plateforme soit aussi alignée sur le European Green Deal, car elle informera les consommateurs sur l’impact environnemental des produits. Elle sera plus écologique car elle offrira une alternative numérique aux étiquettes qui sont traditionnellement en papier. Il a fait remarquer qu’on était plus habitués à l’utilisation des moyens numériques, surtout depuis la pandémie, et que c’est un phénomène qu’on devrait encourager. Cela a été confirmé par la députée européenne Irène Tolleret, qui a ajouté que le monde est en train de bouger et de changer de plus en plus rapidement, et qu’il faut utiliser des nouvelles solutions numériques pour s’y adapter, comme le fait U-labelt.
Dans l’assistance une question est venue de savoir si la plateforme pourrait être disponible aux autres entreprises d’alimentation. En réponse, Recarte a indiqué que pour l’instant, elle ne serait disponible que pour les vins et les spiritueux, mais qu’à l’avenir elle pourrait être ouverte à d’autres produits.
Les fondateurs de la plateforme semblent être résolus à la développer pour inclure des produits différents, mais aussi pour toucher d’autres pays qui ne font pas partie de l’UE. Pour M. Recarte, la digitalisation du monde est une « révolution » qu’il faut accepter. U-label, donc, “c’est révolutionnaire parce qu’elle ne l’est pas. Les moyens numériques sont déjà là. Faire face à la réalité d’aujourd’hui ne devrait pas être révolutionnaire”.